top of page

COLOMBIE (2) 

19 janvier - 5 février 2018

Raconté par Solenne

BOGOTA (19-21 janvier)

​

Après un long voyage de 900km à travers la Colombie, nous arrivons pile à temps pour aller récupérer Maxime à l'aéroport. Une fois installés dans les auberges et Airbnb réservés pour le weekend, nous nous retrouvons pour fêter l'anniversaire de Lola et l'arrivée de Maxime devant une bonne pizza, pour le plus grand bonheur de Lola. Le lendemain, nous visitons Bogota en nous promenant dans son quartier historique, la Candelaria. Les rues sont colorées et on y découvre de nombreuses peintures murales. On déniche également un excellent restaurant végétarien pour le déjeuner. On continue de se balader dans les rues et sur la place principale, qui impressionne surtout par son nombre de pigeons. En fin d'après midi, avec Lola, on part en quête d'un endroit en ville pour faire un peu de shopping, tandis que Maud et Maxime continuent de flâner dans les jolies rues du quartier. Le soir, on se retrouve pour un de nos repas préférés : les nachos maison. Doritos, cheddar fondu, frijoles (haricots rouges), guacamole, tomates, on se fait des énormes assiettes et on assume ! Le lendemain, Maxime et Maud prennent un avion pour Salento et la vallée de Cocoa que Maxime aimerait bien voir (alors que nous l’avions déjà visité) pendant qu’avec Lola on reste un jour de plus à Bogota. Et oui, Bogota c'était aussi les retrouvailles avec des copains colombiens rencontrés lors de mon échange au Brésil, et ça se fête !

​

Alors que Maud et Maxime ont adoré le quartier de la Candelaria, avec Lola, nous avons plus bougé dans la ville et nous avons été moins émerveillées. Celle-ci est immense et chaque trajet est un calvaire car le trafic est dense et les distances sont longues. Contrairement à Medellin, il n'y a pas de métro, ce qui faciliterait grandement les choses ! De plus, ça faisait longtemps qu'on avait pas eu aussi froid, et ça ne nous avait pas manqué. On se retrouve à ressortir les polaires et doudoune du fond du sac pour se blottir au coin du feu à l'auberge de jeunesse (Pour de vrai, un feu de camp en plein milieu du jardin pour nous accueillir !). Et pour ne rien améliorer, nous avons fait la principale attraction de la ville (monter au Cerro de Monserrate) un dimanche, ce qui n'est pas du tout recommandé. Résultat : 2h30 à attendre pour pouvoir redescendre. Voilà pourquoi Bogota n’a pas vraiment été notre coup de cœur en Colombie ! 

BARICHARA (22-23 janvier)

​

Avec Lola, direction Barichara, une petite ville au centre du département du Santander. Après avoir fait la fête à Capurgana et à Bogota, le calme de cette petite ville nous fait le plus grand bien. On arpente les petites rues pavées sous un soleil de plomb, en admirant les petites maisons blanches aux toits d’ardoise rouge, avant de s'asseoir près des fontaines sur la place principale pour écouter le chant des oiseaux, comme les petits vieux d'ici... 2 jours de ressourcement donc. Maud et Maxime nous retrouvent le lendemain et nous partons pour une randonnée de 3h jusqu'à Guane, le village voisin. Il fait tellement chaud que par un effet d'optique non identifié, on a l'impression que la montagne en face s'éloigne... Demandez aux ingénieurs pour les explications, moi j'ai juste trouvé ça magique ! Après cette jolie balade et un pique-nique version "l'attaque des guêpes sauvages", nous retournons à Barichara en transport local, c'est à dire a l'arrière d'un pick-up. Oui, on aurait aussi pu rentrer à pied, mais la beauté de la balade résidait aussi dans le fait qu'elle soit en descente. On ne voulait surtout pas prendre le risque d'être déçus sur le retour.

Le soir, avec Lola on repart pour une nuit de bus en direction de Santa Marta, retrouver des amis argentins au Parc Tayrona. Maud et Maxime passeront une seconde journée à visiter Barichara et ses environs avant de nous rejoindre au Parc Tayrona le jour suivant.

PARC TAYRONA (24-27 janvier)

​

Nous arrivons tôt le matin à Santa Marta, mais le temps de laisser nos sacs à la consigne, d'aller faire des provisions de nourriture au supermarché, et de trouver le bus qui se rend à Tayrona, la journée est déjà bien avancée lorsque l’on arrive là-bas. Tayrona est un parc naturel protégé par le gouvernement, qui s’étale sur 10 km de plages sur la côte caraïbe. Le parc est avant tout réputé pour la beauté de ses plages remarquablement protégées. Après avoir retrouvé nos amis, on prend nos quartiers dans le camping. Ce soir, c'est tente pour tout le monde, et cuisine au feu de bois ! On passe la fin de l'après midi à profiter de la plage et à se faire bronzer les orteils. Le cadre est magnifique : le camping est installé au bord d'une plage immaculée, et le bruit des vagues est le seul à venir troubler notre sieste. Nous profitons de cet endroit hors du monde et le soir venu, les étoiles viennent ajouter encore plus de magie à cette expérience. Maxime et Maud nous retrouvent le lendemain avec de nouvelles provisions de nourriture pour tenir les 2 jours suivants dans le parc. Nous continuons la détente avec une journée plage et jeux de cartes. Le jour suivant, nous décollons tôt le matin pour nous rendre de l'autre côté du parc, à Cabo San Juan, et découvrir les autres plages. Il a beau être tôt, il fait déjà très chaud et après 2h de marche, un plongeon dans la mer nous fait le plus grand bien ! La plage où nous décidons de passer l'après midi, la Piscina, est une baie protégée des vagues par un mur de roches à 200 mètres du rivage. Ce barrage naturel nous permet de nous baigner tranquillement, et même de nager un peu, ce qui est rare en Colombie, les vagues étant souvent trop fortes pour cela ! C'est aussi ici que Maxime et Maud nous font la surprise de sortir, pour le pique-nique, une boîte de... foie gras !! Tout simplement. Accompagné de comté, notre repas typiquement français nous rend tous très heureux. L'après midi continue tout en douceur, entre plage, baignade, jeux de cartes et mots fléchés. Nous nous rendons ensuite au camping de Cabo San Juan, plus grand, plus rempli et bien moins agréable que le précédent.

Le dernier jour au Parc Tayrona sera consacré à une randonnée nous amenant au Pueblito, un village indigène perdu dans la montagne. Le chemin pour y accéder est aussi magnifique que difficile : nous escaladons des roches immenses encerclées par une végétation dense, sous un soleil de plomb. Comme nous grimpons sec, et près de la côte, nous profitons de la vue sur la mer depuis le sentier au cœur de la forêt. On se croirait dans la jungle de Tarzan, avec toutes ces lianes ! Au village auquel nous arrivons, nous voyons des ruines datant de 500 ans côtoyant les habitations des indigènes qui y vivent actuellement. Puis nous continuons le chemin pour sortir du parc et nous rendre à notre prochaine destination, Riohacha.

RIOHACHA & LE DESERT DE LA GUAJIRA (28 janvier - 1 février)

​

Riohacha est une ville sur la côte caraïbe de la Colombie, au cœur de la Guajira. Cette région à l'extrême nord du pays est peuplée à 45% par les indigènes de la communauté Wayuu. Ce sera aussi la ville de notre projet en Colombie mais pour l’instant on est encore en vacances ! En principe, nous devions y passer une seule nuit, mais le séjour se prolongea de deux nuits pour Maud et Maxime en raison d'une malencontreuse intoxication alimentaire… Qui nous touchera finalement tous les 4 en décalé. Si Maxime et Maud restent en ville pour attendre que la tempête passe, avec Lola nous ne voyons pas le coup venir et subissons l’événement dans le désert, sans accès à l’eau courante et sans électricité ! En décalé, nous nous rendons donc à Cabo de la Vela puis Puntas Galinas.

​

Cabo de la Vela est un village particulier, situé en plein cœur du désert mais également au bord de la mer. L'accès est difficile, et nous sommes secoués dans tous les sens dans un pick-up rempli à craquer. L'atmosphère de Cabo de la Vela est difficile à décrire. Le paysage est aride, les températures très élevées, et on ne croise pas âme qui vive avant que le soleil ne tombe. Les habitations sont précaires, l’électricité disponible seulement 4 heures par jour, et l'eau y est rare. Pas d'eau courante ici, on se lave avec un seau d'eau salée, et encore moins d'eau potable (imaginez donc les joies d’être malade sur place.. !) Le tout en fait un lieu quasi austère, tout en étant magnifique à la fois. Les roches couleur de bronze donnent l'impression d'un voyage sur Mars, et les motos qui sillonnent le désert permettent de profiter de paysages étonnants. Nous y restons deux jours avant de nous enfoncer encore un peu dans le désert pour atteindre le point le plus au nord de la Colombie, et même de l'Amérique Latine : Puntas Gallinas.

 

Pour éviter la chaleur suffocante du jour, une jeep vient nous chercher aux aurores. Nous arrivons quelques heures plus tard à Puntas Gallinas, un village peuplé de 8 rares familles. On s'attend à loger chez l'habitant, comme nous l'avons fait a Cabo de la Vela, pour une expérience un peu "authentique" de la haute Guajira. En fait, nous atterrissons avec une cinquantaine d'autres touristes dans un hébergement immense, avec des rangées de hamacs pour nous accueillir, un restaurant, et même, attention, des douches! Nous profitons donc d'un tour all inclusive comme on les fuit généralement, mais seul moyen pour atteindre ce coin reculé. Un guide nous amène voir les différents points de vue sur le désert. Nous passons notre dernière nuit dans le désert sous les étoiles, en hamac. Le lendemain, pas fâchées de retrouver un peu de confort, nous passons une nuit a Ríohacha avant de nous diriger vers Palomino, un petit village au bord de la plage, pour quelques jours. Nous commençons bientôt un projet à Riohacha et souhaitons ainsi rester dans la région pour éviter les longs trajets de bus. Et oui, on se lasse même des meilleures choses ! 

POUR LA PETITE HISTOIRE...

Fin janvier, après 3 mois de voyage pour Lola et Solenne à travers le Pérou, l'Équateur et la Colombie, on a compté... On en est déjà à plus de 200h de bus ! Et on ne parle pas de bus de luxe. Souvent dans des bus de seconde classe, où on passe nos nuits entre trop chaud et trop froid, en essayant de trouver une position confortable. Parfois, on a un coup de chance, et on se retrouve avec des petites couvertures et un plateau repas. Et ça suffit à nous faire plaisir !

PALOMINO (2-5 février)

Solenne et Lola uniquement

​

Palomino est une petite ville assez tranquille nichée sur la côte caraïbe, à 1h30 de Riohacha. Point d'ancrage de nombreux touristes internationaux arrivés par hasard et jamais repartis, la ville conserve un rythme tranquille, parfait pour se relaxer quelques jours avec un planning totalement vide. C'est exactement ce que nous faisons pendant 4 jours : piscine, plage, balade au coucher du soleil et popote.. À force de cuisiner nos repas dans les auberges de jeunesse pour économiser, nous devenons des pros des fourneaux ! C'est donc toutes relax que l’on repart le 5 février pour Riohacha afin de commencer notre projet vidéo pour Talento Colectivo. Deux semaines intenses que l'on vous raconte ici !

​

CARTHAGENE & ISLA GRANDE (2-5 février)

Maud et Maxime uniquement - Raconté par Maud

​

Pendant que Solenne et Lola bronzent à Palomino, avec Maxime nous prenons la route vers Carthagène, dernière étape de son séjour. Pendant les trois jours qu’on aura sur place, on visite la splendide vieille ville, profite des nombreux petits restaurants et même squatte un rooftop d’hotel avec piscine. On profite également de notre séjour pour aller sur Isla Grande, à une demi-heure de bateau de la ville. Sur place on profite des plages turquoises pour bronzer et faire du snorkeling, version paresseux pour moi : avec gilet de sauvetage, à se laisser dériver au dessus des coraux et des poissons.

Après le départ de Maxime, je retrouve Solenne et Lola à Palomino, avant de partir pour Riohacha où nous sommes attendues par Paula pour notre projet pour Talento Colectivo. Deux semaines bien intenses nous attendent !

CARTHAGENE (21-23 février)

Raconté par Maud

​

Après plus de deux mois en Colombie, il est bientôt temps de dire au revoir à ce magnifique pays. Malheureusement il est aussi temps de dire au revoir à notre Flaquita, alias Lola, après 3 mois de voyage ensemble en Amérique Latine. Carthagène sera notre dernière étape ensemble et nous en profitons pour faire quelques emplettes, profiter du bon temps à trois dans cette sublime ville et faire la fête.

Au revoir Lola, tu vas nous manquer ! 

​

Avec Solenne, on se retrouve maintenant à deux pour la première fois depuis le début du voyage. Direction le Panama pour notre projet avec Tortugas Pedasi !

bottom of page