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ÉQUATEUR

8 - 21 décembre 2017

Raconté par Maud

QUITO (8-9 décembre)

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Arrivant à Quito (nord de l’Equateur), il me fallait redescendre pour retrouver les filles au sud (elles arrivaient du Pérou par voie terrestre). J’ai donc passé un jour à visiter la très jolie vieille ville de la capitale puis je suis partie par bus de nuit en direction de Cuenca, où on s’était donné rendez-vous le 10 décembre avec Solenne et Lola.

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CUENCA (10-12 décembre)

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Le 10, j’arrive le matin, pas du tout fraîche après mon bus de nuit. Je suis toute excitée de retrouver les filles mais je ravale rapidement ma joie car à midi elles partent à peine et vu le trajet qu’elles ont à faire, je vais dîner seule… (Bon en vrai non puisque j’ai vite sympathisé avec Mélanie une autre française de l’auberge). Les filles arrivent enfin, vers minuit, après une journée de transport et de passage de frontière et sont accueillies à leur grand bonheur par un bon morceau de comté. Elles sont presque plus contentes d’avoir du comté que de me retrouver !

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Cuenca est une ville propre, jolie et calme. Cela nous donne une première impression plus luxueuse de l’Equateur, contrairement à ce qu’on a chacune pu précédemment voir en Amérique du Sud. Plus calme aussi ! On est loin de l'agitation constante qu'on trouve dans les rues péruviennes. On y passera deux jours : un jour à visiter la ville et un jour à randonner au Parque Nacional Cajas à 1h en bus. Là-bas, je surprendrai une fois de plus les filles en sortant un troisième morceau de fromage (en tout j’en avais 4, bien soigneusement emballé sous vide pour résister au voyage). Franchement, aussi loin de la France ça n’a pas de prix !

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Dans le Parc National Cajas “- Vous pouvez faire une boucle de 4h si vous voulez

- Elle fait combien de kilomètre cette boucle ? - 4km - ?!”

On vous rassure, on a mis bien moins de 4h...

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MONTAÑITA (13-14 décembre)

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Après Cuenca, on avait initialement prévues d’aller à Baños pour aller voir des cascades et faire du VTT mais la météo trouvée sur internet nous faisait froid dans le dos (5°C au plus chaud de la journée). On s’est donc tourné vers Montañita, une station balnéaire pas du tout sur notre chemin mais tentante tout de même. On a eu faux sur toute la ligne : il n’a pas fait beau à Montañita (on ne s’est même pas baignées !) et on a appris par la suite qu’il avait fait très beau à Baños, que toutes les météos qu’on trouvait étaient fausses… Bref tant pis !

On y est resté deux jours tout de même, et on s’est fait plaisir aux papilles en se faisant notre première soirée crêpes (première d’une longue série !) avec du vrai Nutella (hors de prix mais toujours aussi bon). Le deuxième jour Solenne et Lola sont allées à l’Isla de la Plata pas loin de là. Pour diverses raisons, ce jour-là, je suis restée chiller à l’auberge.

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ISLA DE LA PLATA

Raconté par Solenne

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Depuis qu’on est arrivées en Amérique du Sud, on a tellement entendu parler des Galapagos, à quel point c’est sublime et magnifique et fantastique -et incroyablement cher-, que quand on nous a parlé de l’Isla de la Plata, juste à côté de la côte, on avait bien envie de voir ces “Galapagos du pauvre”. On embarque donc dans un petit bateau depuis Puerto Lopez, qui nous emmène sur l’île pour la journée. Coup de chance : nous y sommes au moment où les fous à pattes bleus couvent leurs oeufs et leurs petits nouveaux nés. Pour cela, ils s’installent à même le sol, le plus souvent tout proches du chemin par lequel nous passons, ce qui nous permet de les voir de très près ! Nous pouvons aussi observer de nombreuses autres espèces d'oiseaux, comme les fous de nazca ou les frégates. On est émerveillées de pouvoir les approcher d’aussi près ! Après notre balade de 2h autour de l’île, nous remontons sur le bateau qui nous emmène un peu plus loin pour observer cette fois-ci les fonds marins. On enfile les masques et tubas et bonjour coraux, poissons et tortues ! Ces dernières sont immenses, nager à côté d’elles est très impressionnant. On en profite à fond avant de repartir pour la côte et retrouver Maud à Montanita !

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QUILOTOA LOOP (16-17 décembre)

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Après une journée de voyage, arrivée à Latagunca où on laissera le gros de nos bagages pendant deux jours. Direction Quilotoa, qui sera le plus bel endroit que l’on verra en Equateur. Quilotoa est un petit village touristique sans aucun intérêt mais qui s’est développé de part sa proximité avec la magnifique laguna Quilotoa. Lac de cratère d’un volcan de moins de 200 ans, son eau a une couleur bleue-verte et ses contours sont légèrement jaunes. Un régal pour les yeux. Le premier jour, on fait une rando qui va au fond du cratère sous les nuages (on se souviendra de la montée : à 4000m on a moins de souffle !). Le lendemain, via les conseils de notre frère Benjamin (merci!) on parcourt à pied les 13 km qui nous sépare d’un autre petit village, Chugchilan. La première partie passe sur les bords du cratère, on en prend cette fois-ci plein les yeux avec un superbe soleil qui met en valeur les couleurs du lac.

La randonnée est très sympa, avec une bonne descente dans un canyon creusé par une rivière (et donc une remontée). Retour sur Latacunga tranquillement le lendemain puis départ pour Quito dans la foulée.

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A l’auberge de Quilotoa, donc à 4000m 

"- Dites, on pourrait allumer le poêle ? Il commence à faire froid…

- Seulement après le dîner." Glaglaglagla

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QUITO (19 décembre)

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À partir de là, on commence à manquer de temps. En effet, on souhaite arriver vers le 26 ou 27 à Cali pour le festival de Salsa. Or entre Quito et Cali il y a beaucoup de choses à voir et beaucoup de trajet à parcourir… Du coup on ne consacre qu’une seule journée à Quito. Pour rentabiliser notre temps on fait un “Free Walking Tour” (c’est à dire une visite de la ville à tipser à la fin). Ce genre de visite dure 2-3h et donnent un très bon aperçu de la ville en général. Encore une fois on n’est pas déçue, on apprend plein de choses, notamment pourquoi le pays a pour monnaie le dollars et plus le sucre (monnaie jusque 2000), etc. Quito c’est une ville bien plus vivante que Cuenca, plus authentique et son centre historique est vraiment splendide !

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OTAVALO (20-21 décembre)

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Otavalo est à seulement deux heures de Quito et est surtout connu pour son très grand marché d’artisanat. Notre but était donc d’y faire nos emplettes de Noël pour nos cadeaux respectifs ! Du coup premier repérage ensemble très amusant où chacune essaye de montrer ses envies puis on se sépare pour acheter nos petits cadeaux. L’après-midi on a été voir une superbe cascade près de la ville.

Au fait, on est le 20 au soir et en France c’est déjà le 21 décembre (6h de décalage). Du coup on choisi ce soir pour fêter l’anniversaire de Solenne ! D’autant plus que le lendemain soir, notre emplacement est très incertain : on compte arriver en Colombie le soir mais on ne sait pas combien de temps va nous prendre les formalités de la frontière… Au menu : apéro suivies de fajitas puis crêpes au Nutella. Un bon programme. Et surprise, pour l'apéritif je sors… une bouteille de champagne (Gonet qui plus est !) !! Après avoir sorti 4 comtés, 2 tablettes de milka, 1 paquet de schokobons et le fameux champagne, elles m’appellent maintenant Mary Poppins ;)

Le lendemain, rando sur les bords d’un autre lac de cratère, Cuicocha. Les nuages permanents l’ont rendu beaucoup moins impressionnante que Quilotoa mais on a tout de même profité de l’endroit loin de l’animation de la ville.

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"Tu sors la bière Maud ?" Maud qui revient avec le champagne 

"Regarde Solenne, j’ai trouvé de la super bière !"

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PASSAGE DE LA FRONTIERE (21 décembre)

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Les passages de frontière ce n’est pas la meilleure partie des voyages. Parfois c’est rapide mais parfois c’est vraiment long. Celle là était le cadeau d’anniversaire de Solenne. Le rêve ! On a attendu 1h côté équatorien puis 1h30 côté colombien. Puis nous voilà enfin arrivée en Colombie où la monnaie va nous faire faire des maths (et se sentir riches) : 1 € vaut 3.500 pesos. Autant dire que c’est amusant de retirer 300.000 pesos au distributeur !

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Explications :

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  • Champagne Gonet = le meilleur champagne du monde (autrement dit le champagne de notre tante)

 

Remerciements :

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  • Maman pour le milka, les schokobons et évidement le comté !!

  • Benjamin pour tes petits conseils

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POUR LA PETITE HISTOIRE...

En prenant les bus locaux dans Cuenca une drôle d’aventure nous est arrivée. Ici les bus se payent en liquide et coûtent 25 cts. Une des premières fois où on rentre dans un bus, un type assis au premier rang me tend la main. Pressée pour rentrer, je lui donne instinctivement ma pièce et je vois qu’il la garde. Je commence à m’énerver parce que je ne comprends pas pourquoi il ne la met pas dans la machine pour payer le bus et il me répond calmement quelque chose qu’aucune de nous ne comprend. Je finis par abandonner mais je le toise du regard tout le reste du trajet. Ce n’est que dans le bus suivant que Solenne réalise ce qu’il avait fait : il avait en fait payé 50 cts et réclamait du coup le change à la personne suivante puisque le conducteur n’a pas accès aux pièces !

POUR LA PETITE HISTOIRE...

En Amérique du Sud, il y a plein de chiens errants. Vraiment beaucoup même. Ils sont quasiment tout le temps gentils mais on n’a tout de même pas trop envie des les approcher. Surtout Solenne et Lola. Par contre, eux généralement nous aiment beaucoup. Il arrivent que des chiens nous suivent pendant toute une marche ou une rando au grand désespoir des filles.

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